PESSAH

Pessah, Chavouot et Souccoth sont 3 fêtes de pèlerinage où les juifs avaient le devoir de monter à Jérusalem, offrir des sacrifices et se réjouir devant Hachem. Les hommes se réjouissent en buvant du vin, les enfants avec des sucreries et les femmes en se faisant offrir par leur mari un bijou, ou à défaut, un habit. Par ailleurs, l’inverse de la joie est la tristesse : Déaga. Dans le mot Déaga (tristesse), il y a toutes les lettres de l’alphabet de « Aleph » à « Hé » sauf le « Beth » de Bitahone (confiance en Hachem), car celui qui est triste est déficient de confiance en Hachem.

Lorsqu’on demande à une personne s’il gagne bien sa vie, la réponse est souvent négative. Par contre, pour l’étude de la Thora et la pratique des Mitsvoths, la réponse est satisfaisante. Un juif se doit de tenir le raisonnement inverse, pour le gagne pain, il faut être content de son sort en se disant qu’il existe des gens moins riches que nous. Pour l’étude de la Thora, il faut regretter de ne pas en faire davantage.

Le Roch dans son livre de conseils autorise d’être envieux des gens qui sont plus religieux et plus érudits que nous. En effet, il ne faut pas se satisfaire de son état spirituel en disant qu’on n’en sait plus que certains. Pour l’argent au contraire, il faut prendre conscience qu’il existe des personnes moins fortunées que nous.

Soumhous démontra qu’à chaque fois que le mot « ét » est marqué dans la Thora, il vient inclure quelque chose. Par exemple, Béréchit bara Elokim ét achamaïm Véét Aarets (Au commencement, D… créa le ciel et la terre).

Le ciel et tout ce qu’il comporte, la terre et tout ce qu’elle comporte. Lorsque Soumhous arriva au Verset Et Achèm Elokéha Tira : « tu craindras l’éternel ton D… ». Il se demanda ce que venait inclure ce « ét » qui peut-on craindre à part Hachem ? Il abandonna sa thèse toute entière jusqu’à ce que vienne Rabbi Akiva et inclut qu’à part Hachem, il faut craindre les sages, les Rabbanims.

Histoires :

On raconte qu’un jour un Rav affirma que le calendrier était faux et qu’il ne fallait pas manger le Hamets le dimanche soir, mais plutôt le lundi soir. La communauté était sceptique, mais nul n’osait remettre en cause les paroles du Rav. Tout le monde n’acheta donc pas de Hamets le dimanche soir. En fait, le Rav avait eu vent d’un complot que tous les boulangers de la ville avaient organisé en mettant du poison dans tous les pains mais le Rav ne pouvait pas le dire clairement. Imaginez ce qui serait arrivé si un juif avait désobéi aux paroles du Rav.

Un jour, un homme vint trouver son Rav et lui dit « je travaille beaucoup d’heures par jours, mais je gagne très peu d’argent, aurais-je droit au moins au monde futur ? » Le Rav répondit : « tu entends ce que tu prétends, si déjà tu travailles beaucoup et gagnes peu, ce que tu ne travailles pas du tout, le monde futur et les Mitsvoths tu crois avoir ? »

En effet, celui qui ne prépare rien à manger le Vendredi n’auras pas à manger le Chabbat. Ainsi, celui qui ne prépare pas dans ce monde, son monde futur, n’auras rien en haut.

P.S. : Il est interdit d’approcher un sacrifice à Hachem sans sel. Le seul sacrifice ou il n’y avait pas de sel est le Omér qui était une mesure de blé. Pour combler ce manque, on distribue du sel à la synagogue. Le sel est un conservateur, il faut savoir conserver sa Thora et ses Mitsvoths.