COMMENTAIRES SUR LA SORTIE D’EGYPTE

 

Avant la mort des premiers-nés égyptiens, Achem demanda aux juifs de mettre sur les frontons de leurs portes du sang d’agneau. Ce dernier était considéré alors comme l’une des divinités égyptiennes. En souvenir de ce sang sur les portes, nous mettons les mezouzots. Pour se rappeler qu’Achem a également épargné les premiers nés juifs, chaque père devra faire le « pidione abène », pour racheter son fils auprès d’un Cohen, le 31ème jour. Enfin, pour bien se remémorer que, grâce à l’intervention miraculeuse d’Achem, nous sommes sortis d’Egypte, nous mettons les téfilines sur la main faible afin de prouver que c’est grâce à la force d’Achem uniquement que nous sommes sortis d’Egypte.

Ces 3 mitsvoth journalières nous rappellent la sortie d’Egypte.

Mis à part le rachat par le Cohen, un père a quatre autres obligations vis-à-vis de son fils. Il doit lui faire la Mila, lui apprendre la Thora, un métier, le marier. D’autres rajoutent une obligation supplémentaire : lui apprendre à nager.

Dans la Thora, la fête de Pessah est appelée la fête des galettes, pourquoi alors l’appelons-nous Pessah ? Lorsqu’un homme est fiancé, il ne doit pas faire d’éloges sur lui-même mais sur sa fiancée et réciproquement. Il en va de même pour Pessah qui signifie « sauter » comme l’a fait Achem sur les maisons des Juifs pour les épargner, d’où le nom de Pessah donné par les hommes. Achem est reconnaissant également envers nous en ce qui concerne les galettes qui n’ont pas eu le temps de gonfler et a nommé cette fête la fête des galettes.

Par ailleurs, la Thora rappelle à 48 reprises de ne pas opprimer celui qui se convertit.

Il y a également 48 interdictions différentes concernant le fait de ne pas faire l’idolâtrie.

La sortie d’Egypte est mentionnée à 50 reprises dans la Thora, soit le plus grand nombre de fois.

Pourquoi se rappeler tous les jours de notre vie la sortie d’Egypte dans le dernier verset du Chema et pas uniquement une fois par an à Pessah ? Car Achem sait que l’être humain peut être ingrat et peut rendre le mal pour le bien. Il tient donc à nous rappeler que c’est lui qui nous a sorti d’Egypte par une main puissante et un bras étendu. Ceci afin que nous ne puissions pas dire un jour que nous sommes sortis d’Egypte grâce à notre force et à notre intervention militaire.

Combien étions-nous à la sortie d’Egypte ?

Le Ben Ich Haï fait le décompte suivant : il y avait 600.000 hommes âgés entre 20 et 60 ans + 600.000 femmes, soit 1.200.000. En moyenne, 5 enfants par famille, soit 3.000.000 d’enfants (600.000 X 5). A ce chiffre, il faut rajouter le Erev Rav : les Egyptiens qui se sont convertis. Ils étaient, d’après une version : 1.200.000, d’après une autre version : 2.400.000 + les vieillards de plus de 60 ans.

Nous étions entre 8 et 10 millions et Achem a donné à manger à tout le monde et a pourvu à tous nos besoins pendant les quarante ans de traversée du désert.

Dans la Kedoucha, nous disons trois fois le mot Kadoch : « Saint, Saint, Saint l’Eternel des armées, toute la terre est remplie de son honneur ». Pourquoi trois fois le mot Kadoch ? Car Achem est le plus saint :

de tout le ciel,

de toute la terre,

même en pénétrant dans les endroits impurs.

C’est la raison pour laquelle Achem a préféré frapper lui-même lors de la dernière plaie : la mort des premiers nés, car si un ange l’aurait fait, il serait devenu impur.

 

Qu’Achem nous aide à purifier notre cœur afin de le servir véritablement.