Rabbi Chiméone Bar Yohaï

Rabbi Chiméone a vécu après la destruction du 2ème temple.

L’arc en ciel ne se montra jamais pendant sa vie car ses mérites protégeaient sa génération toute entière. En effet, l’arc en ciel n’est pas un bon présage, cela signifie qu’Hachem aurait dû détruire le monde mais qu’il respecte la promesse faite à Noé de ne plus le faire.

Rabbi Chiméone était l’élève de Rabbi Akiva. Pendant une épidémie, 24000 élèves de Rabbi Akiva, du fait qu’ils ne se respectaient pas entre eux, périrent, à l’exception de 5 élèves dont Rabbi Chiméone.

On doit à Rabbi Chiméone l’essentiel des livres du Zohar qu’il a dictés à Rabbi Abba.

Un jour, Rabbi Yéouda s’exclama : « les romains peuvent se vanter de belles réalisations. Ils ont aménagé des places publiques, ils ont construit des ponts, ils ont installé des bains ». Rabbi Yossé garda le silence. Rabbi Chiméone rétorqua alors : « tout ce que les romains ont fait, ils ne l’ont fait que pour eux-mêmes. Les ponts servent à prélever une taxe et les bains à s’y prélasser ». A ces mots, les romains décidèrent de le mettre à mort. Il se cacha dans une grotte avec son fils Rabbi Eléazar pour leur échapper et y restèrent tous deux pendant 13 ans à étudier la Thora jour et nuit.

Voyant que les juifs ne voulaient pas s’assimiler, les romains proclamèrent 3 décrets interdisant de faire : Chabbat, la circoncision et les lois de pureté familiale.

A cette époque là, vivait à Rome un Juif du nom de Réouven Ben Istroubali qui était riche, fort instruit et parlait plusieurs langues. Il se coiffa à la mode des non-juifs et s’habilla comme eux pour se faire passer pour l’un d’entre eux. Il trouva en effet grâce aux yeux de l’empereur et fut nommé même conseiller. Plus tard, il demanda à l’empereur : « que faire pour se débarrasser d’un ennemi ? Le laisser s’enrichir ou l’appauvrir ? » « L’appauvrir  lui répondit-il ». « En ce cas, il vaudrait mieux permettre aux Juifs de ne pas travailler le Chabbat afin qu’ils gagnent le moins d’argent possible !» L’empereur donna raison à Réouven. Réouven poursuivit « pour se débarrasser de ses ennemis que vaut-il mieux ? Leur permettre de devenir nombreux et puissants ou réduire leur nombre et leur force ? »

« Il faut bien sur les empêcher de se multiplier ».

« Eh bien, laissez les respecter leurs lois de pureté familiale et leur nombre ira en diminuant ».

Et enfin, Réouven dit : « si l’on veut se débarrasser d’un ennemi, est-il préférable qu’il soit faible ou fort ? » « Faible », lui répondit-il. « Mais alors laissez les circoncire leurs nouveau-nés à l’âge de 8 jours. Cela les rendra faibles ».

Pirké Avoth :

Un Rav surnommé Ben Hé Hé disait : « la récompense est proportionnelle à l’effort ». En effet, si un riche donne 10 euros à la Tsédaka et qu’un pauvre en fait de même, on pourrait penser que les deux ont fait la même Mitsva. Or, il n’en est rien, le pauvre ayant fait un effort supérieur au riche, méritera une meilleure récompense. Dans ce monde-ci, seul le résultat compte. Dans l’autre monde, la peine et les efforts seront récompensés. Si par exemple, un menuisier doit fabriquer 3 tables avant de réussir la 4ème, il ne peut réclamer à son client que le prix d’une seule table car il est payé au résultat. Par ailleurs, si quelqu’un étudie 1 page de Thora sans aucune fatigue et un autre 2 lignes en s’investissant totalement - ce sera celui qui se sera le plus investi qui sera le mieux récompensé.

HISTOIRE

Un jour, un homme rêva, d’une certaine ville d’Autriche dans laquelle se trouvait un pont. Et sous ce pont un trésor…

Il s’y rendit et resta près du pont. Il se demandait comment il allait s’y prendre. Pendant la journée, il ne pouvait pas se mettre à chercher, du fait des nombreux passants. Un soldat passa par là et lui demanda : « Que fais-tu là, à réfléchir ? »

L’homme estima qu’il valait mieux dévoiler son projet, afin que le soldat lui vienne en aide, après quoi, ils partageraient. Il lui confia donc, toute son histoire. « Il n’y a qu’un juif » répondit le soldat pour prendre un rêve au sérieux ! Mais oui, moi aussi, j’ai fait un rêve, celui que dans telle ville (il mentionna le nom de l’homme et de sa ville), dans son magasin, se trouve un trésor. A ces mots L’homme rentra chez lui, fouilla son magasin et y trouva le trésor. L’homme cherche toujours ailleurs le trésor qui se trouve déjà chez lui .