בס״ד
Avec l'aimable autorisation de Rav David SETTBON, extrait de son ouvrage 'Alé Hadas.
Soukot
3. Lorsque le repas est précédé de la récitation du kiddouch ( c'est à dire Chabbat ou Yom Tov), la bénédiction léchev bassouka est toujours dite à la fin du kiddouch. Quand il n'y a pas de kiddouch (à 'Hol Hamo'ed), notre coutume est de dire cette bérakha entre hamoçi lé'hem min haareç et la consommation de pain. Cet usage est celui en vigueur depuis des siècles dans bien des communautés et est parfaitement justifié halakhiquement1.
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1 Voir entre autres : Tour, Aboudarham,
Choul'hane 'Aroukh (643,3), rebbi Avraham Azoulay (gloses sur le
Lévouch), qui témoignent tous que telle est la coutume. De même, rebbi
Mordékhaï Crémieux (Maamar Mordékhaï) a clairement expliqué qu'il n'y
avait aucun problème à s'interrompre par la bénédiction léchev bassouka
entre moçi et la consommation du pain. Toutefois, en Israël de nos jours,
s'est imposé l'opinion du Ben Ich 'Haï de dire léchev bassouka
avant même le moçi.
4. Par ailleurs, l'habitude générale était de réciter la bénédiction léchev bassouka en position assise et non debout2. Le Rav Yiç'hak Berda3 a longuement expliqué le bien-fondé de cet usage, notamment face à la position du Kaf Ha'haim qui exige de se lever.
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2 Nous parlons des repas de 'Hol Hamoed, ainsi que du kiddouch de midi de Chabbat et Yom Tov qui se récitent assis. Par contre, les soirs de Chabbat et Yom Tov, léchev bassouka se récite debout, mais c'est à cause du kiddouch et non de la bénédiction léchev bassouka.
3 Yiç'hak Yéranène vol. 6§23.