בס״ד

LEILOUYE NICHMAT AVI OUMORI HAÏ ISRAEL BEN EMMA SIMHA OUAKI

LE REFOUA CHELEMA MIHAEL ITSAK BEN RAHEL

 

L’IMPORTANCE DE REPONDRE « AMEN » A UNE BENEDICTION ET « AMEN YEHE CHEME RABA » AU KADDICH

 

 

Amen est une louange, une sorte de chant (Michna Beroura).Il faut encourager les hommes, les femmes et les enfants à répondre Amen Yéhé chémé raba (Hafets Haïm).

Le Rav de Kaminits a dit que le billet d’entrée pour le monde futur, c’est le fait de répondre « Amen Yéhé chémé raba ».

Reich Lakich disait quiconque répond « Amen » de toutes ses forces, on lui ouvre les portes du Gan Eden (chabbath 119 B).

Rabbi Yeochoua Ben Levi disait : « Tout celui qui répond Amen Yéhé chémé raba » de toutes ses forces,on annule son mauvais décret même des malheurs décrétés pendant 70 ans.

Rachi explique : « toutes ses forces » signifie « avec toute sa ferveur ».

Le Maguen Abraham dit : tous les jours selon la valeur numérique du mot tsadik, nous devons réciter :

Tsadé 90 Amen

Daleth 4 Kedouchot

Youd 10 Quadichim

Kouf 100 bénédictions

Rav Eliaou Lopian disait : « le monde valut la peine d’être crée pour qu’un juif dise une fois dans sa vie Baroukh hou baroukh chémo ». Or mille baroukh hou baroukh chémo n’atteignent pas la valeur d’un seul Amen, et mille Amen ne comptent pas autant qu’un seul Amen yéhé chémé rabba du kaddich.

Les premières lettres de la phrase « chetika yaffa Bechaat Atefila (le silence est beau pendant la prière) forment le mot Seva : vieillesse. Ceci nous apprend que celui qui se tait et répond Amen pendant la prière méritera une bonne vieillesse.

Véabraham zakéne ba bayamim. (Abraham était vieux, avancé en jour) les dernières lettres forment le mot « Amen » pour nous enseigner que quiconque répond Amen avec ferveur parviendra à un âge avancé.

Celui qui ne répond pas Amen commet un affront envers Hachem. En effet, il ne s’empresse pas à honorer le roi lorsqu’on l’acclame.

Le petit fils de Baba Salé raconte : « lorsqu’on allait chez mon grand-père lui demander une bénédiction, il disait : « pourquoi venez-vous chez moi ? ».

Dites à voix haute et avec ferveur « Amen yéhé chémé rabba », et vous mériterez des bénédictions en abondance. S’il s’engageait à le faire, alors Baba Salé lui donnait sa bénédiction en supplément.

HISTOIRES :

Une femme vertueuse avait l’habitude d’accomplir plusieurs bonnes actions et notamment de verser une somme à la yéchiva chaque année pour que certains élèves récitent le kaddich pour les personnes qui n’ont personne pour le faire. Plusieurs années plus tard, son mari mourut et elle s’appauvrit. Elle demanda au Roch Yéchiva de continuer sa coutume de réciter le kaddich et lui promit la somme d’argent habituelle ; une fois que sa situation s’améliora, cette femme devenue très pauvre s’angoissa car elle n’avait plus d’argent pour les dots de ses 2 filles. Un jour, une personne âgée l’arrêta dans la rue et engagea la conversation. Elle épancha son cœur et pleura de n’avoir pas l’argent pour le mariage de ses filles. L’homme demanda de combien elle avait besoin et la femme annonça une somme conséquente. L’homme sortit une feuille de papier et rédigea une reconnaissance de dettes d’un montant égal à la somme réclamée et signa au bas de la feuille. Comme pour donner plus de poids à son acte, l’homme alla chercher 2 élèves de yéchiva dont Rabbi Haïm Sonnenfeld qui deviendra plus tard, le celèbre Rav de Jérusalem et Rabbi Yéhouda Grinwaed, Roch Yéchiva connu en Hongrie.

« Vous êtes témoins que je signe ce billet » leur dit l’homme et pria les 2 jeunes hommes

d’en faire autant. « Demain, vous irez à telle banque retirer l’argent » déclara t’il à la femme. Le lendemain, le caissier fut sceptique et appela le directeur de la banque.

A la vue du document, le directeur s’évanouit.

Une fois réanimé, le directeur ordonna qu’on remette cette somme à cette femme et raconta : Le vieil homme qui a remis ce billet n’est autre que mon père qui a quitté ce monde il y a 10 ans. Hier dans la nuit, il m’est apparu en rêve et m’a dit : « Sache que depuis que tu t’es détourné de la thora, que tu as épousé une non-juive et que tu n’as pas récité de Kaddich pour moi, je n’ai pas trouvé de repos jusqu’à que cette femme se soit chargée de dire Kaddich pour mon âme. Cette même femme se présentera demain à ta banque munie d’un ordre de versement que je lui ai remis pour couvrir les frais de mariage de ses 2 filles et tu lui remettras la somme ». Grâce au « Amen Yéhé chémé rabba, cette femme maria ses filles et le fils du défunt se repentit.

Un roi devait passer à travers différents villages ; pour ce faire, les routes furent aménagées, les gens se vêtirent de leurs plus beaux habits pour ce fameux jour.

Un petit garnement, chef de bande apprit à tous les enfants du village à crier « Vive le Roi » en apercevant le carrosse.

Le jour J arriva, le garnement ne pût se retenir et lança une pierre contre le carrosse.

Le jeune homme fut arrêté et traduit en justice.

Il encourut la peine de mort pour crime de lèse-majesté. Son avocat invoqua le fait qu’il avait appris aux jeunes enfants à crier : « Vive le Roi » au passage du carrosse. Grâce à cet argument, il fut gracié par le roi. Ce qu’il faut comprendre de cette histoire, c’est que chaque

pêché que nous commettons est comme une pierre que nous lançons contre le roi du monde, mais l’homme possède de bons avocats.

« Comment peut-on dire que l’homme accusé rejette le joug de la royauté divine ? Nous l’avons maintes fois entendu s’exclamer, Vive le Roi. En effet, à la synagogue, il répond « Amen Yéhé chémé rabba » que son grand nom soit bénit à jamais, pour l’éternité avec ferveur et de toutes ses forces.

Grâce à cette phrase, l’homme sera gracié.

Et enfin, une dernière histoire sur l’importance de répondre au Kaddich.

Un homme pieux immensément riche était soucieux, car il sentait sa fin proche et savait que son fils avait abandonné la thora et ne réciterait pas le Kaddich pour lui après sa mort.

Soudain, il eut une idée géniale.

Il fit rajouter à son testament que son fils ne pourrait hériter de sa fortune uniquement s’il

Récitait le Kaddich pour lui.

Une année plus tard, le malheureux mourut.

A la lecture du testament, le fils refusa de réciter le Kaddich et porta l’affaire devant un tribunal non juif Américain. Le juge demanda la traduction du Kaddich et il obligea le fils à réciter le Kaddich s’il voulait hériter en disant que le Kaddich est une prière sublime.

Que le nom d’Hachem soit grandi et sanctifié.

« Que la paix du ciel se répande sur la terre et que la gloire d’Hachem soit reconnue très bientôt par toute l’humanité et à jamais ».

Le Gaon de Vilna dit que par la force de la réponse de « Amen Yéhé chémé rabba » dite à haute voix et avec ferveur, on sera sauvé des souffrances précédant l’arrivée du Machiah

qu’il vienne rapidement et de nos jours Amen.