2 Si chacun pourrait prendre sur lui une Mitsva qu’il n’avait pas l’habitude de faire auparavant et rajouter un temps d’étude de Thora.

Nous parlerons en guise de conclusion de la destruction du temple (Guémara Guittin 55 B). Un homme demanda à son serviteur d’inviter son ami Kamsa. Le serviteur distrait invita son ennemi Bar Kamsa. Au cours de la réception, le maître de maison le renvoya. Ce dernier se sentant offensé déclara à l’empereur que les juifs préparent une révolte contre lui. L’empereur demanda une preuve de cette affirmation. « Offrez un sacrifice pour le temple si les juifs refusent de l’approcher sur l’autel, une révolte se prépare, s’il l’accepte mon affirmation est fausse ».

Le juif délateur fit un défaut permanent à la bête au niveau des lèvres pour que la bête ne soit pas approché. Effectivement, la bête ne fut pas offerte et le roi encercla Jérusalem.

Le général de l’armée, Néron, en signe de présage envoya une flèche vers les 4 points cardinaux et toutes se dirigèrent vers Jérusalem. Un enfant lui annonça une grande punition pour celui qui détruirait Jérusalem, il se convertit et de lui sortit Rabbi Meir Baal Anésse.

Trois richards habitaient Jérusalem, Nékadmone Ben Gourion, Kalba Savoua et Tsitsit Akésséte.

Chacun d’entre eux nourrirent les habitants de Jérusalem. Mais des gens voulaient faire la guerre, contrairement à l’avis des sages. Ils brûlèrent donc les stocks de nourriture capable de nourrir tous les habitants durant 21 ans. Les juifs commencèrent à avoir faim tant et si bien qu’une milliardaire dû sucer des figues qu’elle trouva. Quand elle apprit que Rabbi Tsadok avait déjà goûté ces fruits, elle fut dégoûtée et mourut.

Rabbi Tsadok Jeuna 40 ans avant la destruction du temple car il avait vu par prophétie sa destruction. Le soir, il suçait quelques fruits. Le chef des révoltés était le neveu de Rabbi Yohanan qui était alors le chef du Sanédrine. Ils utilisèrent une ruse en disant que Rabbi Yohanan était mort ainsi il le fit sortir hors des forteresses.

Arrivé devant Vespasien, le général d’armée, Rabbi Yohanan lui dit : « bonjour à toi grand roi ». Vespasien lui dit tu es doublement passible de mort la première fois pour avoir mis 3 ans et demi pour venir me voir et la 2^ème fois pour m’appeler grand roi alors que je suis général d’armée. Rabbi Yohanan lui expliqua que les Barionim empêchaient la sortie de la ville et qu’il a dû user d’un stratagème pour sortir, et qu’il l’appelait grand roi car un verset du prophète Ychaya dit : « le temple tombera sous la main d’un roi ».

Quelques instants plus tard, un homme arriva de Rome en annonçant à Vespasien que le conseil des anciens venait de l’élire comme roi.

Vespasien n’eut le temps de mettre qu’une chaussure avant la bonne nouvelle et ne put enfiler la seconde. En admiration devant la sagesse de rabbi Yohanan, qui venait de lui prophétisait sa nomination, il lui demanda une solution pour enfiler sa 2^ème chaussure. Il cita un verset dans Michlé : « une bonne nouvelle fait gonfler les os pour qu’ils dégonflent, il faut faire passer quelqu’un qui ne nous est pas agréable ». Vespasien lui demanda ce qu’il désirait. Rabbi Yohanan demanda un remède pour faire grossir Rabbi Tsadok (le Rav qui jeûnait la journée pendant 40 ans) et épargner l’une des villes lors de la destruction.

La Guémara pose la question pourquoi Rabbi Yohanan n’a t’il pas demandé davantage comme par exemple ne pas détruire le temple ?

En vertu du principe si tu demandes beaucoup, tu n’auras rien, si tu demandes un peu, tu auras.

Vespasien devint donc roi et nomma comme général d’armée Titus. Hachem fit souffrir ce dernier à la fin de sa vie pour son insolence envers lui.

- Aujourd’hui, pour nous rappeler la destruction du temple, il est bon de s’arrêter au milieu de son repas et penser à la destruction du temple.

- Une Halaha précise que le propriétaire d’une maison (et non un locataire) doit laisser un endroit sans peinture et sans papier-peint devant son entrée de 50 cm de long sur 50 cm de large, ceci pour se rappeler perpétuellement de la destruction du temple en entrant chez lui.

- Réciter le Tikoun Hatsot à la moitié de la nuit.