Nous sommes sortis d’Egypte grâce à l’intervention miraculeuse d’Achem. Le verset précise : «en plein jour» car les Egyptiens prétendaient interdire aux juifs la sortie d’Egypte. Achem dit alors : «celui qui veut empêcher cette sortie, qu’il s’y oppose». Bien sûr, personne n’osa le faire.

Achem nous a fait sortir d’Egypte uniquement afin que nous devenions ses esclaves et non plus ceux des Egyptiens. Que signifie : être les esclaves d’Achem ? De la même manière qu’un esclave ne peut pas, de par son statut, accepter certaines tâches et en rejeter d’autres, nous, Juifs, nous ne pouvons agir autrement vis-à-vis des mitsvoths qu’Achem nous demande d’accomplir.

De plus, le mot mitsvah signifie «ordre» et non bonne action, d’où le caractère obligatoire de chaque mitzvah.

Nos pères ont mangé des galettes pendant un mois, du 15 Nissan, le jour de la sortie d’Egypte, au 15 Iyar, date où la manne a commencé à descendre. Pourquoi alors la Thora nous ordonne-t-elle de manger les matsoth 7 jours uniquement et non un mois ? En fait, nous étions certains de ne plus retourner en Egypte 7 jours après notre sortie car nous avons vu les Egyptiens mourir dans la mer rouge. C’est la raison pour laquelle nous récitons le Allel (louanges à Achem), en entier à Chavouot, à Souccoth, et les deux premiers jours de Pessah et non le 7^ème jour car c’est à cette période que nous avons vu les Egyptiens mourir, et il est indiqué dans les Téhilim «ne te réjouis pas lorsque ton ennemi tombe».

A Hol Amoed à Pessah, on ne récite pas non plus le Allel en entier afin de ne pas penser que Hol Amoed est plus important que Yom Tov.

Le Rav Barténora précise dans le quatrième chapitre des Pirké Avoth que dix miracles se sont produits en arrivant vers la mer :