LE CHABBAT
Toutes les mitsvoths que l’on doit faire le Chabbat, qui tombent le 7ème jour, ont un rapport avec le chiffre 7.
On doit allumer des bougies (Nér en Hébreu), qui ont une valeur numérique de 250 (2+5+0 = 7),
On fait le kiddouch sur du vin (Yaïne en Hébreu), qui a une valeur numérique de 70 (7+0 = 7),
On fait le motssi sur le pain (Hala en hébreu), qui a une valeur numérique de 43 (4+3 = 7),
On doit manger du poisson (Dag en Hébreu), qui a une valeur numérique de 7,
On doit manger de la viande (Bassar en Hébreu), qui a une valeur numérique de 502 (5+0+2 = 7).
Nous voyons que toutes les mitsvoths que l’on doit faire le Chabbat ont un rapport avec le septième jour.
HISTOIRES SUR LE FAIT DE JUGER SON PROCHAIN FAVORABLEMENT
Il est marqué dans les maximes de nos pères : « juges tout homme avec bienveillance». En effet, il faut toujours s’efforcer de trouver le point positif en chaque juif. Un certain Rav nommé Rabbi Levi Itsak de la ville de Berditchev excellait en ce genre.
1 ) On raconte que ce dernier était dans la rue un jour de Chabbat avec ses élèves. Soudain, ils virent un juif en train de fumer en ce jour saint. Rabbi Levi Itsak lui demanda s’il savait quel jour on était. Il répondit que c’était Chabbat. Il lui demanda encore s’il savait qu’il était interdit de fumer le Chabbat. Il lui répondit par l’affirmative. Alors que n’importe lequel d’entre nous aurait été choqué par de tels propos, le Rav leva les mains vers le ciel et dit : « Regarde Achem, tes enfants ne sont pas des menteurs ! Il aurait très bien pu faire semblant d’ignorer la gravité du Chabbat, mais au moins il n’a pas menti ».
2) Ce même Rav vit un jour dans la rue alors qu’il était accompagné de ses élèves un juif qui priait revêtu de son talith et ses téphilines et qui repeignait sa diligence. Ses élèves outrés dirent : Rabbi, quel point positif peut-on trouver devant une telle scène ? Et le Rav de rétorquer : « Vous êtes choqués de voir un juif prier et travailler en même temps ! Mais moi je dis : « heureux soit-il pendant qu’ il repeint, il pense à Achem en faisant sa prière.
3) Deux heures avant Pessah, les fidèles affluèrent à la synagogue, Rav Levi Itsak demanda à tous les juifs d’amener au plus vite du tabac. Or, posséder du tabac il y a 300 ans en Russie était interdit. Une heure plus tard, des centaines de kilos de tabac était entreposés à la synagogue. Le Rav demanda à tous les juifs d’amener également du hamets : pain, pizzas, gâteaux, whisky en cette veille de Pessah.
Les juifs revinrent les mains vides. Alors, le Rav ouvrit les portes de l’arche sainte et dit : « Regarde Achem, le gouvernement russe possède des douaniers, des policiers, des contrôleurs, et pourtant lorsque j’ai demandé du tabac, on m’en a amené plusieurs centaines de kilos malgré l’interdiction d’en posséder. Or toi, Achem, tu n’as ni douaniers, ni policiers, ni contrôleurs, tu as simplement mentionné dans la Thora de ne pas posséder de hamets et personne n’en a amené ».
Que chacun d’entre nous prenne l’habitude de juger son prochain avec indulgence afin qu’Achem agisse de même envers nous.