En début de cette paracha, trois anges rendent visite à Abraham et l’un d’entre eux lui annonce que Sarah aura un enfant dans un an.

Sarah se mit à rire et s’étonna qu’on puisse prédire qu’Abraham, son mari, âgé de 99 ans, aura un enfant à son âge.

Hachem, déçu de la réaction de Sarah, se manifesta auprès d’Abraham, lui répéta les propos de sa femme en transformant volontairement ses paroles : « Sarah se trouve trop vieille pour avoir un enfant » à 90 ans.

Nous voyons là qu’Hachem a « menti » pour ne pas créer une dispute entre Abraham et Sarah.

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La Michna, dans les maximes de nos pères, dit : « soyez les élèves d’Aaron, aimez la paix, courrez derrière la paix, aimez les créatures et rapprochez-les de la Thora.

Lorsqu’Aaron voyait deux personnes se disputer, il allait voir l’une, puis l’autre, en disant que la deuxième regrettait sincèrement la dispute ; ainsi, lorsqu’elles se retrouvaient, elles faisaient la paix.

Le seul cas où le mensonge est autorisé, c’est quand il s’agit du Chalom, alors que la Thora nous demande de nous éloigner d’une parole mensongère dans tous les autres cas.

Le Midrach demande pourquoi lorsque Moché mourut, les hommes seulement pleurèrent. En revanche, lorsqu’Aaron mourut, les hommes et les femmes pleurèrent.

En fait, Moché était l’homme de loi qui n’avait de contact qu’avec les hommes. En revanche, Aaron rétablissait la paix dans le couple. Hommes et femmes ont donc pleuré à son départ de ce monde.

Le Avot, de Rabbi Nathan, nous enseigne qu’à la mort d’Aaron, quelques milliers d’hommes prénommés Aaron ont porté son cercueil. Qui étaient ces hommes ? C’était des enfants qui n’auraient pas vu le jour si Aaron n’avait pas rétabli la paix entre leurs parents, sur le point de divorcer ; en signe de reconnaissance, ils nommèrent leur enfant Aaron.

Un sage –sur le point de se mettre en colère contre sa femme- se retient, malgré le fait qu’elle ne lui ait pas préparé son repas avant qu’il aille au cours.

Quelle est la différence entre ce sage et nous ? Nous, nous nous énervons, ensuite nous regrettons. Le sage, se retient avant de s’énerver.

L’HOSPITALITE :

Abraham possédait une tente ouverte aux quatre points cardinaux. Il aimait recevoir chez lui.

La Thora nous dit d’ailleurs qu’Abraham planta une auberge, Echel en Hébreu

Alef : Ahila – manger

Il faut proposer à son invité de se restaurer.

Shine : Chtia – boisson

Il faut aussi proposer à son invité de boire.

Lamèd : Lévaya – infinitif : lélavoth raccompagner

Raccompagner son invité au minimum 2 mètres après sa porte.

Avoir des invités implique beaucoup de plaisir pour ceux qui invitent mais surtout, beaucoup de préparatifs pour l’épouse.

Les Rabbins préconisent donc de limiter le repas à un menu habituel, sans trop de fatigue afin de pouvoir pratiquer cette grande mitswa fréquemment.

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LE SACRIFICE D’ISAAC :

La dernière –et la plus dure- épreuve d’Abraham a été le sacrifice de son bien-aimé fils, Isaac.

Isaac était alors âgé de 37 ans. Cette épreuve a été celle d’Isaac également, alors pourquoi l’appelle-t-on épreuve d’Abraham uniquement ?

Alors qu’Ichmaël se vantait auprès d’Isaac d’être plus méritant que lui car il avait accepté d’être circoncis à 13 ans (âge auquel on peut refuser de subir cette intervention), Isaac répondit qu’il était prêt à sacrifier sa vie pour Hachem et pas seulement un membre.

Isaac était donc prêt à subir l’épreuve mais pour Abraham c’était un véritable sacrifice. En sacrifiant son fils et en écoutant l’ordre divin, Abraham a joué sa réputation car, toute sa vie durant, il avait combattu les nations qui sacrifiaient leur fils ainé à leur idole, le Moléh.