Dans la Paracha de la semaine, Ki Tetssé, la Thora nous interdit de prêter de l’argent à un Juif, en prenant des intérêts.

Le mot INTERET s’appelle Néchekh qui signifit aussi « morsure » car celui qui prête avec intérêts mord l’autre en étouffant.

Aussi bien que le prêteur que l’emprunteur transgressent l’interdiction de prêter avec intérêts.

Cet interdit est si grave que la personne qui le transgresse ne se relèvera pas à la résurrection des morts.

Comme le témoigne l’histoire suivante : un rav fit payer 4 fois le prix d’un enterrement normal aux héritiers ; ceux-ci, se sentant lésés, se plaignirent au Gouverneur.

Le Rav expliqua que le défunt avait coutume de prêter avec intérêt et donc ne revivra pas lors de la résurrection des morts. Le terrain sur lequel il repose est vendu à vie, donc à un prix plus élevé, contrairement à une personne qui est là temporairement, en attendant la résurrection.

Prêter de l’argent est une plus grande mitswa que donner la tsédaka, car le pauvre ne ressent pas de honte puisqu’il va rendre l’argent.

Il faut donner entre 10 et 20 % de ses revenus mensuels ; cette notion se voit dans le mot tsédaka :

Car la valeur numérique est de

90 pour le tsadé,

100 pour le kouf,

soit 90 % pour toi et 10 % pour les pauvres.

Les lettres non encore utilisées de tsédaka est Daleth et Hé, soit en valeur numérique 4 et 5 ; 4/5e, soit 80 % et 20 % pour les pauvres.

Le Ben Ich Haï dit qu’en faisant la tsédaka, on accomplit le nom d’Achêm.

Lorsqu’on met la main dans la poche pour prendre une pièce, le bras forme un Youd ; les 5 doigts qui donnent la pièce forment un Hé ; le bras tendu qui donne forme un Vav et les 5 doigts du pauvre qui reçoit forme un Hé.

A la fin de la Paracha, on a la mitswa de se rappeler ce que nous a fait Amalek :

A la sortie d’Egypte, le monde entier tremblait devant les Juifs vainqueurs grâce à l’intervention divine contre les Egyptiens.

Amalek est un peuple qui « refroidit ».

D’ailleurs, il est écrit : « celui qui étudie 100 fois ne ressemble pas à celui qui étudie 101 fois ».

Dans le nom même d’Amalek, on voit cette notion.

étudie 100 fois (et non 101 fois). Ne nous laissons pas décourager par Amalek.