בס״ד

 

Parachat Vayigach.

 

Cette paracha est l’avant dernière du livre Béréchite et elle met un terme à la querelle entre Yossef et ses frères.

 En effet, nous allons voir Yossef leur dévoiler son identité.

 Après les retrouvailles, il leur annonce une prochaine rencontre avec Pharaon. Évidemment, quelle chance pour l’Egypte de profiter des capacités et des compétences non plus d’un seul mais de douze enfants de Jacob, tous réunis sur le sol égyptien. L’Egypte est donc promise à un futur prospère.

 Il les met en garde du discours à tenir :  « Lorsque Pharaon vous convoquera, et qu’il vous demandera ce que vous savez faire, alors vous répondrez : tes serviteurs sont des bergers, depuis leur plus tendre enfance … » Genèse 46 ; 33-34

 En fait Pharaon s’attendait à ce qu’il y ait différents corps de métiers représentés dans cette famille, et ainsi il pourrait les répartir partout dans le pays pour permettre son développement. Yossef avait pressenti cette intention, et en avait donc prévenu ses frères.

 POURQUOI ?

 Dans le texte, les mots sont évocateurs d’un message intemporel :

-         Anché mikné : des hommes de troupeaux, peut aussi être traduit par des hommes du Créateur,

-         Baavour téchévou béerets Gochène : afin que vous demeuriez en territoire de Gochène, et non pas éparpillés.

 La volonté de Yossef est de protéger au maximum sa famille, car tant que lui était seul en Egypte, alors il était aussi seul en péril, mais entouré des siens, c’est la descendance de Jacob qui est en danger. Il ne peut donc pas prendre le risque de ce qui porte aujourd’hui le nom d’assimilation en abandonnant les siens à une réussite professionnelle, et pour cela, la vie en communauté est d’une importance capitale.

 La dispersion et l’éparpillement n’ont jamais profité au peuple juif ; c’était d’ailleurs un des arguments de Haman, à l’époque de Pourim, qui traitait notre peuple de « disséminé et réparti parmi les nations », ce qui constituerait un affaiblissement certain pour nous.

« Hiné ma tov ouma naïm chévète ahim gam ya’had »

Qu’il est bon pour des frères de vivre ensemble !

Chabbat chalom